DIMANCHE EN POLITIQUE SUR FRANCE 3 N°122 : JULIEN DENORMANIDE
Le 22 septembre 2019, Julien Denormandie, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, en charge de la Ville et du Logement, est l’invité de "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3. Il est interrogé par Francis Letellier, avec à ses côtés Frédéric Says, éditorialiste politique à France Culture.
Au sommaire
- Climat, retraites, "gilets jaunes", les manifestants occupent le terrain…
- Pourquoi le thème de l’immigration vient-il troubler l’acte II du quinquennat ?
- Emmanuel Macron souhaite-t-il installer le duel avec le Rassemblement national ?
- Logement, fiscalité, écologie… sur quels thèmes se gagneront les municipales ?
Francis Letellier a reçu Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, au lendemain des manifestations à Paris de "gilets jaunes", des syndicats et des "marcheurs" pour le climat.
"Mes premières pensées vont à ces marcheurs pour le climat. Il y en avait samedi 21 septembre, et aussi vendredi avec énormément d'adolescents. Certains ont été empêchés de manifester par des black blocs qui essayent par tous les moyens de venir au bout de ces manifestations", regrette le ministre.
"Marine Le Pen alimente son fonds de commerce"
Ce proche d'Emmanuel Macron a également voulu faire une mise au point, à quelques mois des élections municipales, en répondant aux attaques du Rassemblement national. "Marine Le Pen fait croire que le gouvernement aurait un projet d'augmenter les impôts locaux, et en particulier la taxe foncière. C'est totalement faux. On est en plein dans ce comportement du Rassemblement national qui ment aux Français. Non seulement, on a réduit la taxe d'habitation (...) et en plus de ça, la taxe foncière, il n'y aucun projet du gouvernement s'agissant d'une éventuelle augmentation (...) Pourtant, les oppositions politiques jouent sur cette crainte (...) Marine Le Pen alimente son fonds de commerce. Le Rassemblement national vit sur les craintes et les peurs", a déclaré Julien Denormandie.
Depuis l'effondrement de deux immeubles rue d'Aubagne, qui a fait 8 morts, plus de 1.600 personnes ont été priées de quitter quelque 200 immeubles de Marseille, le temps pour les autorités d'évaluer leur état. Zohra Boukenouche, membre du collectif Mémoire en marche, pointe du doigt son fameux Numéro Vert pour logements insalubres et pose la question de l'urgence des travaux de cette rue.