DIMANCHE EN POLITIQUE SUR FRANCE 3 N°121 : PHILIPPE MARTINEZ
Le 15 septembre 2019, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est l’invité de "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3. Il est interrogé par Francis Letellier, avec à ses côtés Nathalie Mauret, éditorialiste politique au groupe EBRA.
Au sommaire
La réforme des retraites, mais aussi l’actualité politique, économique et sociale.
- Quel sera le rapport de force instauré par les syndicats pour faire barrage à la réforme des retraites ?
- Y aura-t-il convergence des mécontents et qui pour l’incarner ?
- Pourquoi le gouvernement veut-il introduire une consultation citoyenne sur ce dossier ?
- Régime universel contre régimes spéciaux ; est-ce vraiment le fond du débat ?
Francis Letellier reçoit Philippe Martinez dimanche 15 septembre. Le secrétaire général de la CGT évoque la réforme des retraites, au lendemain de son débat avec le haut commissaire Jean-Paul Delevoye à la fête de l'Humanité. "Il faut généraliser les grèves. (...) Ce qu'ont fait les salariés de la RATP, 95 à 96% de grévistes, ça c'est un bon signe", estime Philippe Martinez.
Philippe Martinez salue "l'esprit démocratique" de Jean-Paul Delevoye
À propos des huées dont a été victime Jean-Paul Delevoye à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) lors de la rencontre, le secrétaire général de la CGT dit regretter et réaffirme sa volonté de participer à ces échanges.
"Un débat, c'est deux positions, on discute, arguments contre arguments. De ce point de vue-là, j'ai salué cet esprit démocratique de monsieur Delevoye qui est contraire à celui de monsieur Macron", indique Philippe Martinez.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, a annoncé que la réforme des retraites serait mise en place à l'été prochain.
Retraites: Martinez demande à être reçu par Macron "comme les autres"
Paris, 15 sept 2019 -AFP-
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a demandé dimanche que son syndicat soit reçu par Emmanuel Macron sur la réforme des retraites, comme l'ont été la CFDT et l'Unsa, "une question de démocratie".
"C'est une question de démocratie. Nous demandons le même traitement que les autres. Il faut qu'il nous reçoive pour qu'on lui explique toutes les propositions de la CGT pour améliorer notre système de retraites", a demandé M. Martinez, invité de "Dimanche en politique" sur France 3.
Le chef de l'Etat a reçu cette semaine Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, ainsi que le numéro un de l'Unsa, Laurent Escure, deux syndicats qui ne sont pas opposés à l'instauration d'un "système universel" de retraites par points, contrairement à la CGT.
"C'est peut-être ça l'acte 2 (du quinquennat). On discute plus avec les syndicats, mais pas avec tous les syndicats", a-t-il ironisé.
Sur le fond de la réforme des retraites, M. Martinez a défendu le maintien des régimes spéciaux comme "des systèmes complémentaires" au régime général, "même s'il faut mieux harmoniser un certain nombre de choses, notamment sur la pénibilité" et "prendre en compte l'évolution du monde du travail" avec les études longues et l'essor des plateformes.
Il a jugé "pas négociable" une proposition qui consisterait à n'appliquer la fin des régimes spéciaux qu'aux futurs entrants.
"Pourquoi condamner les générations futures à partir à 68 ou 70 ans à la retraite?", a-t-il protesté. Alors qu'une mobilisation des professions libérales, notamment des avocats, est prévue lundi, après celle de la RATP vendredi, il a appelé "à généraliser les grèves". "Ce qu'ont fait les salariés de la RATP, c'est un bon signe qu'il faut généraliser", a-t-il estimé.
Christian Bresson, Maire de Saulx ne se représentera pas pour cause d'agression sur sa personne.