DIMANCHE EN POLITIQUE SUR FRANCE 3 N°87 : YANNICK JADOT
Le 4 novembre 2018, Yannick Jadot, député européen Europe Ecologie-Les Verts et candidat désigné pour les élections européennes de 2019, est l’invité de "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3. Il est interrogé par Francis Letellier, avec à ses côtés Nathalie Mauret, éditorialiste politique au groupe Ebra.
Au sommaire
- L’écologie se mettra-t-elle "En marche" ou En marche veut-il devenir écolo ?
- L’écologie punitive peut-elle avoir raison du pouvoir d’achat des Français ?
- Entre populisme et immigration, comment les écologistes vont-ils mener campagne ?
Le président de la République va entamer un tour d'une partie de la France dimanche 4 novembre pour les commémorations du centième anniversaire de la guerre 14-18. Il a fait un parallèle avec la situation politique en Europe aujourd'hui et celle des années 1930.
A-t-il raison de dire ça ? "Non, on ne peut pas comparer la droite des années 1930 avec la situation européenne d'aujourd'hui, répond Yannick Jadot. Toutes ces commémorations, on a l'impression qu'elles sont là pour masquer la guerre économique dans laquelle nous sommes aujourd'hui, qui a des conséquences sociales dramatiques", dit-il en reprenant un jeune avec qui il a eu une discussion.
Immigration : les Européens doivent partager la responsabilité
Alors que l'immigration est aussi l'un des thèmes centraux des élections européennes, Yannick Jadot a signé un texte pour l'accueil des migrants. La France peut-elle accueillir des migrants comme l'Allemagne l'a fait ? "Il n'y a pas de raison d'accueillir des migrants comme l'Allemagne l'a fait, car il n'y a pas deux millions de réfugiés qui sonnent à nos portes", dit-il.
"Quand on a des réfugiés rescapés, survivants dans des conflits, c'est notre responsabilité de les accueillir. Les réfugiés qui ont droit à l'asile doivent être accueillis. La question est de se partager cette responsabilité-là à l'échelle de l'Europe."
Nouvelle-Calédonie: nouvelles réactions politiques au référendum
Nouméa, 4 nov 2018 - AFP -
Voici de premières réactions politiques après la victoire du non à l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, dimanche : de nos compatriotes calédoniens de rester dans la République française". (Twitter)
- Yannick Jadot, tête de liste écologiste (EELV) pour les européennes, interrogé dans l'émission "Dimanche en politique" sur France 3 :
"Le peuple kanak a été humilié, le processus en Nouvelle-Calédonie est long et exemplaire et je tiens à saluer le travail de Michel Rocard, il faut le mener à son terme."
- Réaction du groupe La France insoumise :
"Le résultat du référendum est une profonde déception pour tous ceux qui croient à la nécessité d'une pleine souveraineté des populations de l'archipel. (...) Les parlementaires de la France insoumise adressent aux populations qui se sont exprimées un salut républicain confiant dans l'avenir de la paix et de la souveraineté populaire." (communiqué)
- Ségolène Royal, ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles, interrogée sur LCI:
"Il y avait une aspiration très forte à rester dans le modèle français, ce qui prouve que quand même le modèle français, qui est si souvent contesté, a du bon. (...) Il faut leur donner plus d'autonomie encore dans le domaine du développement économique, en particulier en laissant la Nouvelle-Calédonie - mais les revendications sont les mêmes dans les Antilles - conclure des accords commerciaux avec les pays de cette zone."
- Christian Paul, ancien secrétaire d'Etat chargé de l'Outre-mer sous le gouvernement Jospin :
"Le référendum en Nouvelle-Calédonie oblige notre République à changer son regard et inventer une nouvelle relation. (...) Ce référendum est un moment historique, ce n'est pas une fin, mais une étape. (...) Ce scrutin, qui ne doit avoir ni vainqueurs ni vaincus, marquera le point de départ d'une Calédonie post-coloniale." (communiqué)
- Eric Ciotti, député LR : "La Nouvelle-Calédonie a fait le choix de la France. Je salue cette marque d'attachement charnel à la République qui ouvre un nouveau chapitre de 165 années d'histoire commune. Le détachement du président dans cette campagne historique restera comme une faute incompréhensible". (Twitter)
A la fin du magazine, l'invité (e-s) politique expose son avis "Sur le vif " : Interdire la chasse le dimanche, que pense Yannick Jadot ?