DIMANCHE EN POLITIQUE SUR FRANCE 3 N°51 : NICOLAS DUPONT-AIGNAN
Le 26 novembre, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, député de l’Essonne, est l’invité de "Dimanche en politique" pour la 3e fois, le magazine politique de France 3. Il est interrogé par Francis Letellier avec à ses côtés Eric Hacquemand, journaliste politique à Paris Match.
Au sommaire
- Fiscalité, retraites : de qui viendra l’opposition sur les nouveaux chantiers d’Emmanuel Macron ?
- Entre Marine Le Pen et Laurent Wauquiez, y a t-il une place à droite ?
- Pourquoi les plateformes collaboratives sont-elles les nouveaux jouets des politiques ?
- Pro ou anti-européen, ce clivage a-t-il encore un sens ?
CHACUN CHERCHE SON PARTI...
Nicolas Dupont-Aignan a frôlé les 5% durant la dernière élection présidentielle qui a fait voler les partis traditionnels en éclats. Que pense-t-il de la démarche d'Emmanuel Macron de déclarer l'égalité hommes-femmes comme une grande cause du quinquennat ? "Je m'en félicite parce que, depuis des années, je demande un renforcement des mesures. Je m'en félicite parce que j'aimerais que la lutte contre les violences faites aux femmes soit un sujet d'union nationale. Et je m'en félicite parce que, dans ma ville, j'ai été le premier maire à mettre en place avec mon équipe des refuges pour des femmes victimes de violences. [...] Les intentions sont bonnes et je dis bravo, mais il manque l'aspect essentiel : des logements d'urgence pour les femmes violentées qui doivent fuir de chez elles", déclare Nicolas Dupont-Aignan.
"Ce que je veux, c'est l'union"
Alors que le Front National est affaibli par le départ de Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan tente des rapprochements avec la droite de la droite. Il tient meeting près de Tours avec Jean-Frédéric Poisson et la député proche du FN Emmanuelle Ménard, et lance une plateforme intitulée "Les amoureux de la France".
"J'ai constaté qu'Emmanuel Macron a rassemblé tous ceux qui défendaient la mondialisation, l'Europe telle qu'elle est, le règne de l'argent roi et le monde de la finance. Monsieur Mélenchon regroupe de son côté la gauche radicale. A droite, c'est le chacun pour soi. Monsieur Wauquiez ne veut pas parler à madame Le Pen. Madame Le Pen reprend son congrès. Monsieur Philippot quitte madame Le Pen. J'aurai pu faire pareil, dire : 'J'ai été candidat, je vais recommencer.' Ça ne m'intéresse pas. Ce que je veux, c'est l'union. Les électeurs qui votent républicains, qui votent Debout la France, qui votent chrétien-démocrate avec Jean-Frédéric Poisson, qui votent Front national, la plupart du temps, ils ont en commun des choses très importantes, des valeurs : le contrôle des frontières, la production française, les terroirs", explique le député de l'Essonne.
A la fin du magazine, l'invité (e-s) politique nous expose son instantané par son "smart phone" et nous explique son choix :
© Nicolas Dupont-Aignan 2017