DIMANCHE EN POLITIQUE SUR FRANCE 3 N°26 : GERARD COLLOMB
Gérard Collomb, sénateur PS, maire de Lyon et soutien du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, sera cette semaine l'invité de "Dimanche en Politique", le magazine politique de France 3.
Il sera interrogé par Francis Letellier avec à ses côtés Sophie de Ravinel, journaliste politique au Figaro.
Au sommaire
Entre soutiens de la première heure et ralliements de la dernière ligne droite, que fera Emmanuel Macron ?
Les socialistes vont-ils se séparer entre vote Hamon ou vote Macron ?
Emmanuel Macron profitera-t-il vraiment du vote utile dès le premier tour ?
Après les ministres, que fera le President de la République pour tenter de peser sur le scrutin ?
Ce 12 mars, Gérard Collomb, sénateur PS, maire de Lyon et soutien du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, était l'invité de "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3.
"Rassembler les progressistes de tous bords"
Grand élu, il est un soutien de la première heure du candidat du mouvement En Marche, mais il n’a pas quitté pour autant le parti socialiste : "J’’y suis attaché, je ne le quitterai pas, sauf si on m’exclut. Il faut passer à une nouvelle étape et réaliser un grand parti qui rassemble les progressistes de tous bords."
En ce qui concerne les éventuels nouveaux ralliements à Emmanuel Macron, Gérard Collomb envoie un message très clair à l’attention des ministres actuels : "Emmanuel Macron ne va pas refaire le gouvernement du quinquennat passé". Cependant, cette mise en garde ne vaut pas pour le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, dont le ralliement souhaité à E. Macron est annoncé depuis plusieurs jours.
Alors que la notion de vote utile est mise en avant pour contrer le Front national et que le président de la République François Hollande a entrepris de mener campagne sur le terrain pour alerter des menaces que cela ferait courir à la démocratie, Gérard Collomb considère "E. Macron comme étant celui qui peut l'emporter au second tour, mais surtout distancer Marine Le Pen au premier tour".
"Une partie de la droite se situe hors démocratie"
Face à la polémique autour de la caricature d'Emmanuel Macron, jugée antisémite, le sénateur PS pense qu'il y a "une radicalisation d'une partie de la droite qui, aujourd'hui, n'admet pas qu'Emmanuel Macron puisse l'emporter. Elle se situe hors démocratie et reprend des thématiques qu'on avait vu fleurir dans les années 1920. Ça, c'est inquiétant pour l’avenir de notre pays."
A propos de Benoît Hamon, candidat du parti socialiste qui reste à la peine dans les sondages, le maire de Lyon a taclé son positionnement dans la campagne, et critiqué la proximité de son programme avec celui de Jean-Luc Mélenchon : "Dans l’effet Canada Dry (ça ressemble à de l’alcool mais ce n’est pas de l’alcool), on préfère toujours l’original à la copie…"
A gauche, un duel à distance s’est installé entre Benoît Hamon et Emmanuel Macron. Ce dernier, qui a hérité du ralliement de Bertrand Delanoë et de quelques élus PS, cherche à présent le soutien de juppéistes. Alain Juppé a pour sa part envoyé son parrainage à François Fillon.
Pendant ce temps, François Hollande a entrepris une campagne de terrain contre Marine Le Pen et le Front national.
Toute l'équipe du magazine ici
A la fin du magazine, l'invité (e) politique nous expose son instantané par son "smart phone" et nous explique son choix :