DIMANCHE EN POLITIQUE SUR FRANCE 3 N°24 : JEAN-CHRISTOPHE CAMBADELIS
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS et député de Paris sera l’invité de Dimanche en Politique, dimanche 26 février à 12h10.
Il sera interrogé par Francis Letellier avec à ses côtés David Revaud d’Allonnes du Journal du Dimanche.
Au sommaire :
Le rapprochement Bayrou - Macron brouille t-il les cartes de la présidentielle ?
Quelle campagne pour Benoît Hamon ?
La gauche peut-elle l’emporter en mai ?
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste était l’invité de "Dimanche en politique" le 26 février 2017. A deux mois du scrutin présidentiel, le patron du PS, organisateur de la primaire de la Belle Alliance populaire soutient le vainqueur Benoît Hamon. Il plaide pour une candidature unique de "toutes les gauches" que pourrait incarner Benoît Hamon, considérant que "Jean-Luc Mélenchon est trop clivant".
La semaine passée a été marquée par l’accord électoral et programmatique entre Benoît Hamon et le député européen vert Yannick Jadot, qui a retiré sa candidature à la présidentielle. Cet accord a été approuvé, ce dimanche 26 février, à près de 80% des électeurs de la primaire EELV. "Champagne, l’accord est fait !" s’exclame Jean-Christophe Cambadélis. Au même moment, on apprend que Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon se sont rencontrés pour discuter d’un éventuel rapprochement.
Bayrou, "cheval de Troie" de Macron pour séduire les électeurs de droite
Jean-Christophe Cambadélis est ensuite interrogé sur l’alliance entre François Bayrou et Emmanuel Macron, autre surprise de la semaine. Il estime qu’Emmanuel Macron "a fait un début de campagne à l’équilibre, un petit peu à gauche, un petit peu à droite, allant parfois jusqu’à de Villiers, mais enfin bref, il a voulu montrer qu’il était dans l’extrême centre, et là il a fait un choix, ce choix c’est de s’allier plutôt avec François Bayrou qu’avec le Parti socialiste".
Pourquoi ? "Parce qu’Emmanuel Macron pense que Fillon a perdu et que ses électeurs ne peuvent pas le suivre, et donc Bayrou est le cheval de Troie pour aller chercher les électeurs de centre droit. D’ailleurs, il a tout de suite été dans ce sens, parce que le programme qu’il a commencé à esquisser n’était pas du tout le programme qui existait auparavant. Là, on a les classiques de la droite sur le terrain des fonctionnaires, […] toute une politique qui vise à séduire la droite."
Le patron du PS réitère la menace en direction de ceux qui accorderaient leur parrainage au leader du mouvement En marche : "Ils auront un candidat PS en face d’eux aux législatives." Enfin, il choisit des mots forts pour qualifier l’attitude de l’ancien ministre de l’Economie et des Finances de F. Hollande : "La sédition d’Emmanuel Macron a joué énormément dans le retrait de François Hollande." Il pense toutefois que le président de la République sera amené à dire son choix dans le scrutin présidentiel, surtout s’il considère qu’il y a un danger d’élection de Marine Le Pen.
Que s'est-il passé durant la dernière semaine de février 2017 au point de vue politique ? Le magazine "Dimanche en politique" fait le point.
François Bayrou a entretenu le suspense jusqu’à la dernière minute sur une éventuelle quatrième candidature à l’Elysée. Il a finalement annoncé son alliance à Emmanuel Macron, à condition que son programme soit compatible avec les idées du MoDem. Le fondateur du mouvement En Marche, qui avait connu une baisse dans les sondages, s’est trouvé relancé par ce ralliement centriste inattendu.
Tractations à gauche
Pendant ce temps, à gauche, les socialistes et les écologistes ont trouvé un terrain d'entente : l’accord Hamon-Jadot s’est concrétisé après trois semaines de discussions. Reste la question cruciale d’un éventuel rapprochement entre Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, toujours en suspens…
Pendant ce temps, le dîner annuel du CRIF a réuni "tous ceux qui gouvernent, ont gouverné ou aspirent à le faire… ce sont parfois les mêmes", selon les mots de François Hollande. Le président de la République s’est montré ce soir-là très politiquement correct puisqu’il a donné l’accolade aussi bien à Emmanuel Macron qu’à Benoît Hamon, tous deux ses anciens ministres, et tous deux candidats à sa succession.
Toute l'équipe du magazine ici
A la fin du magazine, l'invité (e) politique nous expose son instantané par son "smart phone" et nous explique son choix :
© 2017 Jean-Christophe Cambadélis
LEQUEL A T-IL CHOISI ?