ENGLISH VINGLISH / MEHDI NEBBOU INTERVIEW / THE FRENCH INTERVIEW
BIENTOT DANS LES NOUVELLES DE L'INDE 2013 (EN EXCLUSIVITE) INTERVIEW DECEMBRE 2012 A L'AMBASSADE DE L'INDE PARIS
English Vinglish est la première réalisation cinématographique de Gauri Shindé. Ce celluloïd marque le retour gagnant de l’une des plus grandes actrices du cinéma Bollywood : Sridevi. Après un hiatus de quinze années, Sridevi transperce l’écran avec Mehdi Nebbou, deuxième acteur Français à avoir tourné dans un Bollywood après Isabelle Adjani dans « Ishkq in Paris » Réalisé par Prem Raj et dont, malheureusement, le succès n’a pas été au rendez-vous pour celui-ci.
De quoi parle « English Vinglish » ?
L’histoire plante une femme Indienne, en l’occurrence, Sridevi qui joue le rôle de Shashi Godbole. Son personnage sait à peine s’exprimer en anglais ce qui s’avère être un gros handicap pour son entourage. Shashi se trouvera en plein cœur de Manhattan faisant face aux barrières de la langue, et pour palier à sa faiblesse linguistique et ainsi gagner le respect de sa famille, elle entreprendra les moyens nécessaires… Ce film est le parcours initiatique d’une femme spontanée et humaine dotée de convictions tolérantes.
L’Argent, la Gloire et l’Art de savoir manier la langue de Shakespeare constituent en Inde des atouts majeurs pour intégrer la société de nos jours.
Ce film est une « ode » à la maman de l’auteure qui le reconnait, s’est moquée de sa mère, à propos de son anglais d’où le titre burlesque « English Vinglish ».
Devant le succès inopiné du film dans le monde entier, le soulignant même d’une acclamation fervente par une standing ovation au festival du film international à Torronto cet été, nous avons voulu capter Mehdi Nebbou à Paris, entre ses divers tournages et ce, malgré son emploi du temps chargé ! Il nous a fait l’honneur d’une interview à l’ambassade de l’Inde en présence de Madame Apoorva Srivastava, Premier Secrétaire (Presse, Information & Culture).
A la découverte de Mehdi Nebbou :
Né d'un père algérien et d'une mère d'origine allemande le 10 janvier 1974, Mehdi Nebbou deviendra un acteur globe-trotter…
Le jeune Mehdi quitte l'école après avoir obtenu son BEPC et enchaîne les petits boulots jusqu'à sa majorité. A 18 ans, quelques mois avant la chute du mur, il décide d'aller s'installer à Berlin où il travaille comme barman dans plusieurs clubs, c’est après trois années passées à arpenter les rues de la capitale allemande que Mehdi décide de partir à Milan pour apprendre la menuiserie. Seulement, Mehdi décide en 1994, à l'âge de 23 ans, de retourner en Allemagne pour intégrer l'Académie du Cinéma (Deutsche Film-und Fernsehakademie Berlin). Il y apprend pendant 5 ans la réalisation et y rencontre l'étudiant en réalisation Filipos Tsitos qui lui offre son premier rôle au cinéma dans le film My Sweet home, seul film allemand en compétition au festival de Berlin 2001.
Dès lors, sa carrière en Allemagne se grignote de plus belle et le jeune homme s'ouvre sans le savoir les portes d'Hollywood. Steven Spielberg lui propose en 2005 le rôle de Hassan Salameh, le cerveau présumé de l'organisation terroriste Septembre Noir dans le film Munich aux côtés d’Eric Bana. Révélé au grand public, il enchaîne en 2006 avec le tournage du film Fay Grim de Hal Hartley dans lequel il donne la réplique à Jeff Goldblum. Cette année là, il tourne aussi pour la première fois en France dans le film Truands de Frédéric Schoendoerffer aux côtés de Benoit Magimel et de Philippe Caubère.
En Allemagne, son personnage de Bilal, dans le film Teresas Zimmer de Constanze Knoche lui vaut un prix du Meilleur Espoir masculin en 2007.
En parallèle à sa carrière d’Hollywood, Mehdi enchaîne en France plusieurs rôles entre 2007 et 2008. Le public le retrouve notamment à l'affiche de films Les Liens du sang de Jacques Maillot avec Guillaume Canet et François Cluzet, puis Cash de Éric Besnard avec Jean Dujardin et Jean Reno et Secret Défense de Philippe Haïm avec Gérard Lanvin.
2008 est aussi l'année où il donne la réplique à Leonardo DiCaprio et Russell Crowe dans le film Mensonge d'État (Body of lies) de Ridley Scott.
L'acteur tourne aussi bien en anglais, en allemand, en français qu'en italien. D'ailleurs, il sera prochainement, pour la première fois, à l'affiche d'un film italien dans Come Trovare nel modo giusto l'Uomo sbagliato de Salvatore Alloca. En 2012, il est également à l'affiche du film Mince alors ! de Charlotte de Turckheim avec Victoria Abril. Mais le cinéma ne rassasie pas Mehdi puisqu'il tourne aussi dans de nombreuses fictions TV comme dans la série Engrenages. Sans oublier aussi deux virages, précédemment, dans Tatort (célèbre série allemande).
Mehdi Nebbou est le petit frère du réalisateur Safy Nebbou à qui l'on doit notamment le film L'Autre Dumas avec Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde et Mélanie Thierry.
Et pour sa nouvelle fenêtre sur Bollywood, Mehdi s’est confié à nous, en exclusivité, avec son ton naturel et frais !
Comment s’est faite votre rencontre avec la réalisatrice Gauri Shindé ?
Après la première d’un film à New-York, il y a 3 ans, et avant de prendre un verre avec l’équipe, je suis allé fumer, c’est là que j’ai rencontré Gauri. Le fabuleux destin des fumeurs, comme quoi !...Nous avons engagé la conversation, elle me dit qu’elle écrit un script, celui de « English Vinglish ». Elle était de passage à New-York, ville où elle a vécu, pour finaliser son projet et scruter les lieux. On s'est échangés quelques mails les deux années qui ont suivi jusqu’au jour où elle me propose un rôle dans son film, le rôle de Laurent, simple cuisinier Français à New-York. La chance !
Qu’est-ce qui a fédéré votre choix ?
L’histoire m’a beaucoup plu, c’est un mix entre un film de Jim Jarmush et un Bollywood. Je lui ai dit « oui » tout de suite. Le tournage a commencé en 2011 à New-York en pleine période d’Halloween. Elle m’annonce que Sridevi serait de la partie et que ce serait son grand come back.
Je ne connaissais pas Sridevi et je ne voulais pas faire de recherches sur elle pour ne pas avoir d’impressions. Je préfère le naturel et les rencontres « normales ». Mais j’ai vraiment été impressionné le premier jour du tournage par son aura. Nous nous sommes bien entendus, et avec le reste du casting, d’ailleurs.
Ce que j’aime dans le film c’est le drame que pointe l’émancipation de la femme dans la société indienne encore aujourd’hui, la preuve dans le film ! Un sujet censé, sociétal et l’histoire fait part d’une grande émotivité. C’est le premier film de Gauri Shindé, une parodie librement inspiré d’un sujet, sa maman luttant avec son anglais et subissant les petites moqueries de sa famille. Un souvenir d’enfant devenu un film romancé. Il faut que je vous dise que j’ai toujours rêvé de tourner dans un Bollywood. J’aime la candeur, l’innocence et le côté ingénu des films.
Que pensez-vous de la romance qu’entretien votre personnage « Laurent » avec celui de Sridevi « Shashi » ?
Une romance platonique bien sûr puisque nous sommes dans un film indien, un presque Bollywood. D’ailleurs le personnage Shashi dit bien que même mariés nous rencontrons des personnes qui nous guident, nous émeuvent, sans que le mariage soit forcément en situation de crise ou d’adultère. Mais ces rencontres sont bénéfiques et réparatrices parfois. Mon personnage est plus dans un désir mental qu’une concrétisation charnelle. Mon rôle est moins prépondérant mais il est là pour lui redonner son estime,… Son estime de femme, à Shashi.
Quelle a été votre réaction, le ressenti lors de la première projection au festival du film international à Toronto en juillet dernier ?
Emu de le découvrir à Toronto dans une salle aussi belle que grande. Tendu car c’est la première fois qu’on se voit et que l’on va être certainement critique vis-à-vis de soi. Et c’est rarement plaisant pour un acteur de se voir, même pour l’équipe du film parce que l’on va se préoccuper par le fait d’avoir fait ou non du bon travail, normal ? On se dit tous qu’on aurait pu faire autrement, la costumière peut se poser la question sur le détail vestimentaire, la maquilleuse, etc. C’est après un deuxième ou un troisième visionnage que le regard devient en général plus tolérant, moins narcissique. En tout cas, je suis ravi de l’accueil du public canadien.
Vous qui avez toujours eu des rôles de méchant, de terroriste, celui-là est-il différent de ceux-là ?
Plus depuis 2 ans, heureusement ! Mon rôle est différent, certes.
Votre personnage est-il en souffrance dans le film ?
Le personnage n’est pas en souffrance, du tout. Le climat est tragique, et en même temps très beau, il tombe, malgré lui amoureux, de cette femme. Ce n’est pas un coup de foudre, c’est un amour impossible qui reste une belle rencontre. Et puis l'inconnu c'est séduisant. J'ai entendu dire que beaucoup de gens auraient voulu voir Shashi partir avec Laurent, même les propres filles de Sridevi, lors de leur visite à New-York, on dit : « Maman, pourquoi ne pars tu pas avec lui ? » dans le film bien entendu ! (Rires) Mais en somme, tout se termine bien quand même. C’est un film plein d’énergie, très solaire. New York est sublimé par la réalisatrice. Tout est comme une déclaration d’amour dans ce film et les musiques sont très positives.
Comment était l’ambiance sur le tournage ?
Formidable, très bien. On a beaucoup ri. Une très belle expérience !
Est-il vrai que vous aviez proposé à Sridevi de la mettre en scène dans une de vos productions ?
J’aime tellement l’actrice, Je lui ai simplement demandé si elle était prête à jouer dans un film occidental, elle a dit : « oui » ! Je voulais savoir si elle était « open » à cette idée. Mais de toute façon, rien n’est abouti à ce jour. Je l’admire, elle peut tout jouer, elle est très juste, elle possède beaucoup de sensibilité et elle est très fine dans son jeu.
Avez-vous vu des films de Sridevi ?
Non ! Mais il m’a été demandé de voir certaines séquences de ses films, notamment la scène où elle est en sari bleu mouillé, dans le film Mr. India sur la chanson/réf. : Kaate nahin kat te yeh din/I love you. Notre brillante coach de dialogues, Kausar Munir, me disait que si je devais davantage être séduit par Shashi, il fallait absolument imprimer cette scène dans ma tête. Chose faite, et cela n’a fait que m’aider.
Il est vrai que sans aucun doute, Sridevi est une très belle femme, comme sortie des contes ! Ma fille l'appelle "La princesse ! "
I Love You (HD) - Mr.India
Le film a été tourné en trois langues en hindi, tamoul et télougou. Cela veut dire que vous faisiez 3 prises à chaque fois ?
En fait non ! Juste une scène, celle dans le métro où il fallait dire le mot « ail » en hindi/tamoul et télougou. Sridevi faisait ses prises en trois langues par moment, sinon après il s’agit juste du doublage/dubbing en studio par les soins des mêmes acteurs.
Croyez-vous que la phrase du film : « Ma femme était née pour faire des ladoos » soit une réplique culte ?
Oui, quand même ! On est dans le cœur du sujet. Au lieu de valoriser sa femme, le mari de Shashi la dévalorise ce qui ne l’empêche pas de l’aimer. Il est juste maladroit, un brin machiste, et condescendant avec elle. Cette phrase résume tout ça ….Mais l’épilogue est une belle leçon d’égalité, de droits et de raison.
A propos, Vous aimez les ladoos ?
Oui j’aime bien mais je ne pourrais en manger 10 à la fois ! Je les apprécie quand ils sont faits dans la tradition par des mains expertes.
Va-t-il y avoir une suite ?
Peut-être ….A suivre, ce n'est pas impossible.
Comment se passe votre notoriété en Inde, vous êtes plus connu en Inde qu’en France maintenant ?
Oui, c'est drôle ! C’est étonnant ! Mais la notoriété c’est bien quand ça vous aide à accéder à de beaux rôles et à de beaux scénarios.
Vous qui êtes polyglotte (français, anglais, allemand, italien) cela n’a pas été frustrant de mal parler anglais avec un accent frenchi ?
Non, mais plutôt drôle même si des fois je parlais mieux que mon personnage donc je me reprenais.
Son actualité :
Très prochainement, il commencera en Italie au printemps, le tournage du film « Honeymoon » écrit par l’un des scénaristes de « Il était une fois en Amérique », réalisé par Salvatorre Allocca, aux côtés de Hafsia Herzi.
Sortie du film, le 23 janvier 2013, de Cookie réalisé par Léa Fazer.
Autour de Mehdi Nebbou, entre autres, Alice Taglioni et Virginie Efira.
Egalement à la même date, Rue Mandar de Idit Cébula avec Sandrine Kiberlain.
En préparation, un film dirigé par son frère, Safy Nebbou.
L’oreille indiscrète :
R.Balki, le réalisateur Indien de Cheeni Kum et de Paa, qui n’est autre que le mari de Gauri Shindé a proposé à Mehdi, un prochain Bollywood avec une autre mega-star indienne, Amitabh Bachchan.
A propos, Mehdi n’est pas contre une nouvelle aventure à Bollywood.
Nous lui souhaitons une longue carrière au pays de Ganesh.
Laurent Adicéam-Dixit.
SRIDEVI RARE MOMENTS / INTERVIEW CONFESSIONS
Née le : 13 Août 1963
Lieu : Sivakasi, Tamil Nadu
Situation de famille : Mariée à Boney Kapoor
Deux filles : Jhanvi et Khushi
Sridevi surnommée « The Bollywood Queen » est incontestablement l’actrice qui a le plus tourné avec plus de 250 films commerciaux et elle reste de très loin, la meilleure.
Elle débute sa carrière en 1967 dès l’âge de 4 ans et plus tard elle s’impose dans beaucoup de films en langues régionales : Hindi, Tamoule, Télougou, Malayalam et Kannada. Cette actrice du sud de l’Inde manage sa carrière avec brio, elle évince très vite ses consœurs Hema Malini, Rekha et surtout Jaya Prada.
Les plus grands noms du cinéma indien, réalisateurs et producteurs se l’arrachent : Yash Chopra, Harmesh Malhotra, Shekhar Kapoor,…Et entre autres, Boney Kapoor, avec lequel elle partage sa vie.
Sridevi obtient son premier Filmfare Best Actress Award en 1981 avec Meedum Kokila (Tamoul) de G.N. Rangarajan. Son deuxième en 1989 avec Chaal Baaz (Hindi) de Pankaj Parashar et son troisième en 1991 avec Lamhe (Hindi) de Yash Chopra, également pour le même film, elle décroche l’International Film Academy’s Best Actress Award. Sans oublier aussi deux National Award Best Actress pour Moondram Pirai (Tamoul) / (Sadma remake en Hindi) de Balu Mahendra en 1983 et Kshana Kshanam (Télougu) / (Hairaan doublé en Hindi) de Ram Gopal Varma en 1991. Puis de nombreuses distinctions et nominations se poursuivent.
Ses principaux hits en hindi se distinguent entre les années 80 et 90 avec « Himmatwala », « Sadma », « Nagina », « Karma » « Mr. India », « Chaalbaaz », « Chandni », « Lamhe », « Khuda Gawah » avec Amitabh Bachchan, « Judaai », « Army » où Figure Shahrukh Khan pour la première fois avec elle, en guest. Son atout premier : la danse à tous les registres et aussi son habilité à posséder plusieurs caractères notamment comique ce qui est rare chez une actrice « Bollywood ».
Steven Spielberg aurait voulu l’avoir mais Sridevi déclina son offre dans Jurassic Park parce qu’il ne s’agissait pas du rôle principal. Après une période transitoire dans l’industrie du cinéma indien, elle revient cette fois sur le petit écran plus précisément sur la chaîne Sahara, en 2004, avec une série intitulée « Malini Iyer » que produit son mari Boney Kapoor, là aussi, un succès que l’on doit uniquement à sa prestation.
Filmographie (Liste non exhaustive) :
2012 : English Vinglish de Gauri Shindé.
2004 : Meri Biwi Ka Jawaab Nahin de Pankaj Parashar : Akshay Kumar
1999 : Deva Raagam de Bharathan : Arvind Swamy
1997 : Judaai de Raj Kanwar : Anil Kapoor
1996 : Mr. Bechara de K. Bhagyaraja : Anil Kapoor
1996 : Army de Ram Shetty : Shahrukh Khan
1994 : Chaand Kaa Tukdaa de Sawan Kumar : Salman Khan
1994 : Laadla de Raj Kanwar : Anil Kapoor
1993 : Chandra Mukhi de Debaloy Dey : Salman Khan
1993 : Gumrah de Mahesh Bhatt : Sanjay Dutt
1993 : Roop Ki Rani choron Ka Raja de Satish Kaushik : Anil Kapoor
1992 : Khuda Gawah de Mukul Anand : Amitabh Bachchan
1991 : Banjaran de Harmesh Malhotra : Rishi Kapoor
1991 : Lamhe de Yash Chopra : Anil Kapoor
1991 : Kshana Kshanam / Hairaan de Ram Gopal Varma : Venkatesh
1989 : Chaal bBaaz de Pankaj Parashar : Sunny Deol
1989 : Chandni de Yash Chopra : Rishi Kapoor
1989 : Nigahen: Nagina part II de Harmesh Malhotra : Sunny Deol
1988 : Sherni de Harmesh Malhotra : Birbal
1987 : Mr.India de Shekhar Kapoor : Anil Kapoor
1987 : Nazrana de Ravi Tandon : Rajesh Khanna
1986 : Karma de Subhash Ghai : Anil Kapoor
1986 : Janbaaz deFeroz Khan : Anil Kappor
1986 : Nagina de Harmesh Malhotra : Rishi Kapoor
1985 : Masterji deK. Raghavendra Rao : Rajesh Khanna
1984 : Naya Kadam deK. Raghavendra Rao : Rajesh Khanna
1984 : Tohfa deK. Raghavendra Rao : Jeetendra
1983 : Himmatwala deK. Raghavendra Rao : Jeetendra
1983 : Sadma deBalu Mahendra et de Hrishikesh Mukherjee : Kamal Hassan
1982 : Justice Chaudhury deK. Raghavendra Rao : Jeetendra
1981 : Aakali Rajyam deK. Balachander : Kamal Hassan
1980 : Guru deI.V. Sasi : Kamal Hassan
1979 : Johnnyde J. Mahendran : Rajnikanth
1978 : Priya deS.P. Muthuraman : Rajnikanth
1977 : Gayatri deR. Pattaabhiraaman : Jaishankar
1976 : Ashirvadam deI.V. Sasi : Jayan
1975 : Julie deK.S. Sethumadhavan : Lakshmi
1974 : Avalukku Nihar Avale deMadurai Thirumanam
1973 : Jaise Ko Taisa de Murugan Kumaran : Jeetendra
1972 : Bala Bharatamde Kamalakara Kameshwara Rao : Anjali Devi
1971 : Shrimanthudu de Kotayya Pratyagatma : Nageshwara Rao Akkineni
1970 : Agni Pareeksha de Varaprasadarao K. : Anjali Devi
1969 : Nam Naadu de Jambulingam : Pandharibai
1967 : Kandan Karunai de A.P. Nagarajan : Ashokan