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MEDIA DIXIT WORLD
25 novembre 2008

SHANTALA SHIVALINGAPPA

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Shantala Shivalingappa est née à Madras. Élevée à Paris, Shantala est formée dès son enfance à la danse indienne, d'abord par sa mère, la danseuse Savitry Nair, puis par le maître Vempati Chinna Satyam dans le style Kuchipudi l’un des six styles classiques de la tradition indienne. Shantala se produit en solo, accompagnée de ses musiciens dans de nombreux théâtres et festivals, avec le désir de faire connaître le Kuchipudi en occident. En Inde comme en Europe le public la reconnaît comme une grande danseuse, sa très haute qualité technique s'alliant à une grâce et une sensibilité remarquables. Depuis l'âge de 13 ans, elle a aussi eu le rare privilège de travailler avec les plus grands : Maurice Béjart (1789...et nous), Peter Brook (pour qui elle interprète d'abord Miranda dans La tempête, puis Ophélie dans La Tragédie d'Hamlet), Bartabas (Chimère), Pina Bausch (O Dido et Néfès) et aujourd'hui avec Carolyn Carlson. Autant de rencontres qui font de son expérience artistique un parcours exceptionnel. Aujourd'hui, Shantala partage son temps entre création de nouvelles chorégraphies, les tournées de ses spectacles en solo, et la collaboration avec différents artistes occidentaux dans l'exploration de la danse et de la musique.

SHANTALA SHIVALINGAPPA

La critique de Pariscope

( Laurent Adicéam-Dixit )

  • Shantala est une figure du Kuchipudi (danse originaire de l’Andhra Pradesh, Sud-est de l’Inde) néanmoins pour « Namasya », elle s’est inspirée de ses grands maîtres : Maurice Béjart, Pina Bausch, Ushio Amagatsu, Peter Brook, Bartabas et de sa mère Savitry Nair. Elle est allée au-delà de sa propre frontière et crée une autre danse, plus audacieuse, protéiforme et harmonieuse aux couleurs de ses apprentissages. Son spectacle est composé de quatre soli contemporains, un périple aussi fascinant que relaxant. Ses mouvements gracieux, d’une gestuelle limpide, vaporeuse et déliée, dessinent des esquisses d’un esthétisme rare. Ses interprétations nous bercent grâce aux douces tonalités qui les accompagnent. Une petite ombre au tableau malgré tout : les vidéos « expérimentales » de la danseuse projetées en intermède ont tendance à « peser sur l’épiderme ». Mais au-delà des conventions classiques et des préjugés qui embarrassent les puristes, Shantala s’exhale et diffuse ses parfums indiens… d’où l’intérêt d’aller la toucher du regard, sans regrets.
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  • J'ai le plaisir de partager le fruit de mon travail littéraire avec vous comme auteur, scénariste tv, rédacteur-journaliste du Monde Socio-Politico-Religieux-culturel. Bonne visite à vous tous ! Laurent Adicéam-Dixit
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