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MEDIA DIXIT WORLD
12 mai 2019

DIMANCHE EN POLITIQUE SUR FRANCE 3 N°111 : YANNICK JADOT

TEASER YANNICK JADOT 2

Le 12 mai 2019, Yannick Jadot, eurodéputé sortant et tête de liste Europe Ecologie-Les Verts (EELV), est l'invité de "Dimanche en politique", le magazine politique de France 3. Il est interrogé par Francis Letellier avec à ses côtés Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos.

Au sommaire

- L’écologie semble captée par tous les partis. Que reste-t-il à EELV ?

- Emmanuel Macron et son gouvernement font-ils ouvertement campagne ? 

- Pourquoi Yannick Jadot a-t-il opté pour la stratégie anti-Macron ?

- Qui saura mettra en place une taxe carbone aux frontières de l’UE ?

CITATION NICOLAS HULOT MEDIA DIXIT WORLD

En vue des élections européennes qui se tiendront le 26 mai prochain, Yannick Jadot, tête de liste Europe Ecologie-Les Verts, a refusé de faire alliance, par exemple, avec Ian Brossat (Parti communiste français) ou Benoît Hamon (Génération.s). Un choix qu'il ne regrette pas et qu'il assume "plus que jamais, dit-il. Parce que la question c'est la cohérence. (...) Vous n'avez jamais eu un parti écolo aussi uni."

HULOT JADOT MEDIA DIXIT WORLD

PORTRAIT-Yannick Jadot, en vert et en solo

PARIS, 14 mai -Reuters-

Député européen depuis 10 ans, Yannick Jadot mène en solo une campagne Europe Ecologie-Les Verts en opposition frontale avec Emmanuel Macron, à qui l'ancien militant de Greenpeace fait un procès en insincérité en matière de défense de l'environnement.

Crédité dans les sondages de 7% à 9% des voix, son camp est en tête des multiples listes classées à gauche, avec lesquelles il a refusé toute alliance.

Positionnés comme lui sur un créneau alliant écologie et justice sociale, le duo Place publique-Parti socialiste, la liste Génération.s de Benoît Hamon ou encore celle de Ian Brossat pour le Parti communiste ne sont pas assurés de franchir la barre des 5% nécessaire pour envoyer des élus à Strasbourg.

 Yannick Jadot avait renoncé à la présidentielle de 2017 pour se ranger derrière Benoît Hamon, candidat socialiste écarté dès le premier tour avec 6,3% des voix.

Rien de tel cette fois-ci pour l'eurodéputé sortant, qui mène un cavalier seul au nom de la "cohérence".

"Au moment où il y a une telle urgence climatique et sur le vivant, je veux pouvoir regarder mes électeurs dans les yeux en leur disant : 'Ce que je vous dis dans cette campagne, je vais le faire au Parlement européen'. Les autres, ce n'est pas le cas", plaidait-il encore dimanche sur France 3.

A 51 ans, Yannick Jadot a une longue vie de militant derrière lui. Né le 27 juillet 1967 à Clacy-et-Thierret, dans l'Aisne, il se politise dès ses années d'étudiant en économie. Après plusieurs années au sein de l'organisation de solidarité internationale, qui l'emmène en Afrique et au Bangladesh, il entre à Greenpeace au début des années 2000.

Au bout de sept ans, il quitte son poste de directeur des programmes pour s'engager en politique à EELV en vue des élections européennes de 2009 sous la houlette de Daniel Cohn-Bendit. Un score historique de plus de 16,5% lui permet d'entamer un premier mandat au Parlement de Strasbourg. 

Éphémère porte-parole d'Eva Joly pendant la primaire écologiste face à Nicolas Hulot, puis pendant la campagne présidentielle, il démissionne en novembre 2011, à six mois du scrutin, en raison de désaccords avec la magistrate candidate.

Désigné tête de liste pour les européennes dès l'été dernier, bien avant les autres partis, Yannick Jadot préside une liste qu'il considère "ni de droite ni de gauche". "L'écologie veut occuper une place centrale dans le débat politique. L'écologie, c'est bien plus que la gauche", fait-il valoir.

Son camarade Daniel Cohn-Bendit lui reproche au contraire, loin de rassembler, un comportement sectaire.

"Les Verts français sont une secte. Ils se comportent comme cela", a-t-il déploré lundi sur franceinfo. "La manière dont (Yannick Jadot) mène sa liste en tapant tous les jours à droite et à gauche sur tout le monde, ce n'est pas ce que j'espère d'une liste écologiste qui s'ouvre."

Pour preuve selon lui : le nombre d'adhérents d'EELV est passé en cinq ans de 10.000 à 3.000 et les "dix derniers secrétaires nationaux ne sont plus membres des Verts."

(Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse)

JADOT EURODEPUTE MEDIA DIXIT WORLD

"Reconstruire de la confiance entre les citoyens et l'Europe"

Les intentions de vote pour le parti écologiste sont malgré tout assez moyennes, autour de 7% selon les derniers sondages. "La cohérence, c'est comme ça que l'on va reconstruire de la confiance entre les citoyens et l'Europe, ajoute Yannick Jadot. Et au moment où il y a une telle urgence climatique et sur le vivant, je veux pouvoir regarder mes électeurs dans les yeux en leur disant : 'Ce que je vous dis dans cette campagne, je vais le faire au Parlement européen'. Les autres, ce n'est pas le cas."

Les Européennes seront "le vote du siècle", assure Jadot

Paris, 12 mai 2019 -AFP-

Yannick Jadot, tête de liste des écologistes d'EELV aux Européennes, a tenté dimanche de mobiliser autour des Européennes, selon lui "le vote du siècle".

"Cette élection européenne c'est le vote du siècle", a plaidé M. Jadot dans l'émission Dimanche en politique sur France 3, alors qu'on "a vu depuis 5 ans l'Europe se disloquer, le Brexit, Salvini, Orban et ses dérives".

"On sait globalement cette campagne très courte", a-t-il poursuivi, accusant le président Emmanuel Macron qui, selon lui, "a fait en sorte que cette campagne se fasse en 15 jours, 10 jours. C'est à la fin que cela va se jouer."

Yannick Jadot a ironisé sur la liste LREM, qui aurait selon lui "le poison et l'anti-poison, les pro-glyphosate, M. Decerle (Jérémy Decerle, ancien responsable de syndicat agricole et n°4 de la liste, ndlr) et les anti-glyphosate, les pro-chasse et les anti-chasse, les pro-nucléaires et les anti-nucléaires. C'est le "en même temps" du rien, le "en même temps" qui fabrique l'inaction".

La liste EELV est au coude à coude avec celle de la France insoumise dans plusieurs sondages récents, entre 7 et 9% des intentions de vote.

Yannick Jadot a annoncé par ailleurs qu'EELV allait porter plainte lundi contre Monsanto, "parce que ses députés ont été espionnés" dans cette affaire de possible fichage illégal de centaines de personnalités par le géant de l'agrochimie.

"Cette affaire", a-t-il souligné, "arrive après tous les scandales de Monsanto sur la fausse science, la manipulation, les études totalement bidonnées" reprochées à la filiale du groupe Bayer.

BAYER MONSANTO GLYPHOSATE MEDIA DIXIT WORLD

Mélenchon dénonce la "droitisation en vue au PS et à EELV"

 Paris, 13 mai 2019 -AFP-

Jean-Luc Mélenchon dénonce lundi sur son blog un "nouvel épisode de droitisation en vue au PS et à EELV", après le soutien apporté par le Premier ministre portugais,

Antonio Costa, à la liste de La République en Marche. "Les Verts européens ont déjà dit qu'ils étaient prêts à négocier avec la droite et les macronistes. La nouveauté c'est qu'une série de dirigeants sociaux-démocrates en font autant depuis quelques jours", affirme le chef de file de La France insoumise.

Ainsi le socialiste Antonio Costa a-t-il annoncé son soutien à la liste Renaissance de M. Macron, de même que l'ancien Premier ministre italien Matteo Renzi (Parti démocrate), relève M. Mélenchon.

Le "Spitzenkandidat" (candidat à la présidence de la commission) du PSE, Frans Timmermans, avait de son côté affirmé en avril envisager de construire une coalition avec les "libéraux progressistes".

"En 2014 déjà, les socialistes français avaient essayé de dramatiser le sens du vote européen. Il fallait voter pour eux pour éviter l'élection de (Jean-Claude) Juncker comme président de la Commission. À peine élu, les députés socialistes se renièrent et votèrent pour Juncker. Avec la droite. Et ils se partagèrent avec elle les postes dans la Commission et au Parlement européen", fustige M. Mélenchon.

Interrogé lundi au Talk du Figaro sur le soutien de M. Costa à LREM, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a répondu avoir eu au téléphone M. Costa, qui "soutient la liste de Raphaël Glucksmann" (PS-Place publique), et le "dira clairement".

M. Faure comme M. Glucksmann se sont déclarés hostiles à toute "grande coalition" associant la droite et la gauche au Parlement européen, sur le modèle du Parlement allemand.

Samedi, lors du meeting de LREM à Strasbourg, un message vidéo de M. Costa a été diffusé, où il affirme: "Les forces progressistes doivent s'unir pour permettre le changement nécessaire, pour redonner confiance: cher Emmanuel, nous comptons sur ta détermination pour ces changements progressistes".

Le député Insoumis s'en prend aussi sur son blog à la tête de liste EELV, Yannick Jadot, qui a déclaré dimanche sur France 3 être favorable à "un grand débat national" pour voir "comment on rapproche le statut de la fonction publique du statut de la fonction privée".

Interrogé lundi sur cette phrase dans l'émission Audition publique (LCP/Public Sénat/AFP/Le Figaro), M. Jadot s'est justifié en affirmant vouloir" une harmonisation par le haut de tous les statuts".

PS FAURE LES EUROPEENNES MEDIA DIXIT WORLD

DIMPOL LOGOA la fin du magazine, l'invité (e-s) politique expose son avis "Sur le vif " : Yannick Jadot est passé trop vite au vert.

REPLAY DU MAGAZINE ICI

EQUIPE DIMANCHE EN POLITIQUE

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  • J'ai le plaisir de partager le fruit de mon travail littéraire avec vous comme auteur, scénariste tv, rédacteur-journaliste du Monde Socio-Politico-Religieux-culturel. Bonne visite à vous tous ! Laurent Adicéam-Dixit
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